Un Space éclairant sur les usages de l’IA en élevage

En matière de perspectives d’innovations, l’intelligence artificielle se pose en catalyseur. Le Space 2025 qui s’ouvre le 16 septembre affiche l’ambition d’éclairer ses visiteurs sur l’usage de l’IA dans les métiers d’élevage. Notamment sur son traditionnel pôle d’échanges prospectifs « espace pour demain ». Il propose chaque jour une conférence sur le sujet

L’IA pour des solutions qui aident à l’élevage

À deux semaines de l’événement, l’organisation du Space tenait une conférence de presse sur l’exploitation de Jean-Yves Olivier. L’aviculteur de Bréhand (22) illustre : « Des systèmes de gestion du bâtiment qui reposent sur l’analyse d’images, ce serait un exemple de ce que sur quoi je viendrai me renseigner. » Quelle que soit sa filière ou son système, « l’IA doit apporter une aide aux éleveurs », défend Didier Lucas, qui présidera là sa première édition du Space. En fidèle visiteur, Jean-Yves Olivier confirme : Pour qu’une innovation l’intéresse, « il faut qu’il y ait un retour économique derrière. »

Des exposants, du contenu

Plusieurs solutions primées au concours Innov’space 2025 font d’ailleurs écho à ce thème central de l’intelligence artificielle. La commissaire générale Anne-Marie Quéméner souligne en même temps la « représentation record » de l’agromachinisme au palmarès, avec onze dossiers retenus cette année.

Didier Lucas (à gauche), nouveau président du Space pour cette édition 2025 (©Entraid).

Côté exposants, l’équipe organisatrice affiche d’ailleurs sa satisfaction : la 39ème édition présente un niveau record de participation depuis le Covid. « Nous avons aussi plus 110 conférences au programme sur les trois jours », poursuit Anne-Marie Quéméner en évoquant un autre record.

Perturbations sanitaires

Inédit aussi, le contexte sanitaire auquel l’événement doit s’adapter impacte déjà les présentations animales. « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer que l’effectif des animaux sera réduit », pose le dossier de présentation du Space. Responsable des présentations animales, Jean-Yves Rissel confirme qu’en raison de l’apparition de la dermatose nodulaire dans l’est du pays, un événement national en race Montbéliarde initialement prévu n’aura pas lieu. Il sera remplacé par un inter-régional.

Concernant le risque de FCO et MHE qui impactent particulièrement les élevages de l’ouest actuellement, « les décisions sur l’organisation des présentations et des concours ne pourront être prises qu’à l’issue des résultats des tests PCR en cours », précise le responsable, rassurant quant à l’efficacité des mesures mises en œuvre pour garantir la sécurité du cheptel présent.

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