C’est dans le stade Raoul Barrière de Béziers que s’est tenue l’Assemblée générale de la Fédération des cuma Gard-Hérault le 4 novembre 2025. Un écrin de choix, qui a permis d’accueillir les nombreux responsables et adhérents ayant répondu à l’appel. L’évènement a permis de faire le point sur la situation de la viticulture dans le Languedoc.
Mutualisation plus que jamais nécessaire pour la viticulture dans le Languedoc
« La viticulture est en grande difficulté. Malgré tout, c’est impressionnant de voir cette salle si pleine, et il y a des jeunes, » a résumé Myriam Gairaud, agricultrice et conseillère régionale.
Venue rappeler le soutien de la Région, elle a salué l’engagement de l’équipe. Et souligné que « la mutualisation, lorsque l’on sort du travail, permet d’échanger sur les méthodes et de ne pas se sentir seul. »
Raymond Llorens, président de la Fédération des cuma 30-34, a remercié la cuma locale de Saint-Pierre, qui a accueilli les participants. Cette dernière a été mise en avant par son président Bertrand Gelly. Lequel a déclaré qu' »ensemble, nous passerons le cap de cette crise, » ainsi que la pertinence d’investir à plusieurs dans des matériels « toujours plus chers. »
Déconsommation, déproduction : croisement des courbes en vue
Guilhem Vigroux, secrétaire général de la Chambre d’agriculture de l’Hérault, a souligné le succès du plan d’arrachage définitif. Il a rappelé l’expertise dont bénéficient les agriculteurs à travers les prestations de la Chambre d’agriculture. Il a été aidé en cela par les interventions très qualitatives de Clara Olhaïtz et Paul Katgerman, respectivement sur la matière organique et la fertirrigation. « On arrive cette année au croisement des courbes, » a-t-il lancé à l’assemblée.
« La déproduction a été plus rapide que la déconsommation. Il y a des phénomènes de raréfaction que l’on commence à sentir sur certains produits. Les stocks seront inexistants à la fin de la campagne. »
S’il espère une remontée des prix, « il faut gagner du temps sur les trésoreries. C’est pour cela que tant de négociations sont en cours. On a encore un an, un an et demi à tenir. »
Sylvain Sals, directeur de la fédération de cuma, a balayé les nombreuses activités. Il a souligné l’implication de l’équipe et des cuma dans l’agroécologie, l’agriculture de précision. Mais aussi les économies d’énergie et le changement climatique.
À noter, la création récente de deux cuma.
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