Comment sortir de la crise viticole ?

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Comment sortir de la crise viticole ?

La commission économique des affaires du Sénat a publié un rapport d'études sur l'avenir de la viticulture et les recommandations pour sortir de la crise (©Entraid)

Mercredi 29 octobre 2025, la commission des affaires économiques du Sénat a organisé une conférence de presse concernant des recommandations sur l'avenir de la viticulture afin de traverser la crise actuelle.

Un rapport d’étude sur l’avenir de la viticulture est présenté. Voici les informations à retenir.

La création d’assises de la viticulture à l’avenir ?

L’organisation ! C’est l’un des mots-clés et l’un des fils conducteurs concernant l’avenir de la viticulture. La création d’assises de la viticulture est un parfait exemple. Encadré par la ministre de l’Agriculture, l’organisme doit permettre une communication entre tous les acteurs de la filière viticole : des vignerons à la grande surface en passant par les coopératives.

Selon les rapporteurs, les assises doivent être mises en place pour le premier semestre de 2026. Il doit se poursuivre d’un pacte de confiance écrit, contrôlable et mesurable entre l’amont (les producteurs) et l’aval (les vendeurs, consommateurs…) de la filière.

L’union fait la force

Si cette phrase peut faire sourire, pour les rapporteurs, elle est tout sauf anodine « Quand, on a traversé, dans tous les bassins, les caves coopératives viticoles ont tous un enjeu clair, une stratégie pour l’avenir et ils s’en sortent » déclare Henri Cabanel, un des rapporteurs.

L’union en coopérative ou cuma peut être une aide pour traverser cette crise. Cette unification doit également se faire au niveau international. Ils souhaitent la création d’une bannière France comme le font certains de nos voisins européens « L’Italie fait bloc, l’Espagne fait bloc […] nous, on a des Bourguignons qui représentent leur vin, puis les Bordelais, il faut chasser en meute » souligne Daniel Laurent, autre rapporteur.

Une appellation commune afin de faire rayonner la France dans le monde. Surtout dans le but de s’ouvrir de nouveaux marchés.

Une restructuration économique pour l’avenir de la viticulture

Si de nouveaux marchés mondiaux sont à gagner, l’un des gros enjeux est le marché national à reconquérir. Notamment dans les vins d’entrée de gamme, que ce soit le vin d’apéritif ou dit “industriel”. Pour cela, les producteurs de vins et les grandes surfaces, la restauration ou encore les hôtels doivent négocier ensemble. Des contrats pluriannuels à long terme sont évoqués « C’est du gagnant-gagnant pour tout le monde » met en avant Henri Cabanel.

Autre point, le soutien de l’État est nécessaire. Les coopératives sont les premières concernées. Il ne faut pas fusionner deux coopératives sans stratégie. L’État doit poursuivre l’accompagnement de ces dernières.

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