Broyeur Bednar, la soufflerie un atout sur les autres marques

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Broyeur Bednar, la soufflerie un atout sur les autres marques

Les membres de la cuma du Suzon donnent leur avis d'utilisateurs sur le broyeur Bednar MZ6000.

La cuma du Suzon a acheté un broyeur de végétaux Bednar Mulcher MZ 6000 cette année. Après une campagne d’utilisation et 400 ha broyés, ils font le point.

Tout beau, tout neuf, le nouveau broyeur de la cuma du Suzon située en Côte-d’Or a réalisé sa première saison lors de la récolte 2023. Et il ne chôme pas ! Sur la campagne, pas vraiment achevée, il a broyé environ 400 ha. Et tout y passe ! Des chaumes de moutarde, de colza, de tournesol mais aussi la luzerne pour sa quatrième coupe ou encore les cultures intermédiaires. Les agriculteurs nous donnent leur avis d’utilisateurs sur le broyeur Bednar Mulcher MZ 6000.

Utilisation intensive: besoin de robustesse

Avec un tel volume de travail, le groupe se devait d’avoir un outil robuste et polyvalent. « Nous avions un broyeur de la marque Rousseau, se souvient Bertrand Franet, président de la cuma et l’un des quatre adhérents engagés dans cet outil. Mais cette marque n’est plus distribuée, nous avons donc dû en changer, car notre outil avait dix ans. »

Le choix s’est porté sur cette marque car le concessionnaire avec qui travaille la cuma distribuait ce matériel et en avait un en stock. « Pour les autres marques, il fallait attendre que le broyeur soit fabriqué, le délai était un peu court, reconnaît l’agriculteur. Et il faut l’avouer, il est parfois difficile d’avoir d’autres concessionnaires, ils sont tous regroupés. Nous sommes assez satisfaits des services du concessionnaire avec lequel nous travaillons. »

Avis d’utilisateurs sur le broyeur Bednar Mulcher MZ 6000 : l’importance du gabarit

Si le choix n’est pas pléthorique, les autres membres de la cuma tentent de comparer cette offre avec d’autres propositions. « Seulement, on nous proposait des broyeurs d’une largeur de 3,20 mètres de large repliés, précise-t-il. Or, nous sommes en pleine agglomération dijonnaise et respecter la largeur de 3 mètres est primordial pour nous. » Va pour le Bednar alors.

Ce qui a également fait pencher la balance, c’est la présence d’une soufflerie. Placée au-dessus, elle permet d’éviter la surchauffe de l’outil et des incendies lorsqu’il broie des pailles et des chaumes. Il est également équipé de quatre couteaux, dont des doubles en hauteur. Les options n’ont pas vraiment été choisies puisque le broyeur était déjà en stock.

Traction, attention

En investissant environ 28 000 euros (la reprise du broyeur précédent était estimée à 11 000 euros), le groupe choisit de changer d’échelle et de prendre un outil de 6 mètres, soit 1,40 mètre de plus que celui d’avant. « Nous avons choisi cette largeur car il fallait aussi que nos tracteurs puissent le tirer. Nous avons des 160 chevaux et ce type de dimension convient très bien. »

Le groupe aurait pu voir plus grand avec une largeur de 1,2 mètre supplémentaire, mais ils ne voulaient pas monopoliser les tracteurs de forte puissance au même moment alors qu’ils sont nécessaires pour les travaux des champs. « Et il fallait que cela convienne à tout le monde ! »

Avec une année de recul, le groupe se dit satisfait de son achat. « Nous sommes contents de la qualité du broyage, l’outil permet une bonne prestation, estime Bertrand Franet. D’un point de vue agronomique, avec le broyage, nous pouvons éviter la montée en graines des adventices et ainsi économiser des produits phytosanitaires ou encore faire du semis direct. Cet outil répond bien aux attentes de la société finalement. »

Le broyeur Bednar Mulcher MZ double le débit de chantier

Quatre exploitations se sont alors engagées dans l’achat du broyeur Bednar. Les surfaces variant selon les années et les conditions météorologiques, les engagements se font selon les parts sociales. « Tout le monde l’utilise lorsqu’il en a besoin, ajoute le président de la cuma. Lorsque le temps presse, nous essayons d’avancer les chantiers équitablement. »

Avec un  débit de chantier moyen de 3 à 4 ha/h selon les denrées, au lieu de 2,5 avec l’ancien, le groupe profite de son efficacité. Reste encore à fixer le prix d’utilisation. « Nous facturions 6,73 €/ha le dernier broyeur dont les couteaux avaient été renouvelés une fois. On verra ce que cela donne lorsque nous aurons tout broyé », lance Bertrand Franet.

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