En Aveyron, démonstration de houe rotative à force d’appui variable

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En Aveyron, démonstration de houe rotative à force d’appui variable

À une vitesse de 15 km h, on peut envisager de réaliser 30 ha par jour.

Une douzaine de personnes, agriculteurs et responsables de cuma, ont répondu présent à la démo de houe rotative qui a eu lieu ce été à Salmiech en Aveyron.

Pour cette démonstration de houe rotative, dans le département de l’Aveyron, les organisateurs avaient semé la parcelle en maïs 15 jours plus tôt derrière une orge d’hiver. Le maïs s’était donc déjà bien développé. Certaines adventices également. La houe rotative présentée par Sébastien Poujet de la Société Carré avec le concours des Ets Lagarrigue, était le modèle Rotanet Control.

Écroûter ou désherber?

D’une largeur de 6,5 m, ce modèle disposait d’un réglage hydraulique permettant de faire varier la force d’appui au sol des rotors, en agissant sur la tension des ressorts du bras support. Un vérin agit sur 4 éléments à la fois, l’utilisateur peut relever tous les éléments pour travailler en inter-rangs si besoin. Avec ce système, et selon la nature et l’état du sol, il est possible de travailler plus précisément, selon que l’on recherche à écroûter ou à désherber les plantes d’adventices.

À l’arrière une dent flexible, débrayable ou non, peu arracher quelques mauvaises herbes laissées par les rotors.

Seul bémol, la conception de l’ensemble avec deux poutres, éloigne la position des rotors et augmente le porte-à-faux et les efforts de relevage.

Vitesse de travail élevée

L’utilisateur doit maintenir une vitesse de travail élevée pour assurer un travail de qualité.

Le résultat d’écroûtage était très satisfaisant et les agriculteurs présents ont été surpris de la faible agressivité des rotors sur les pieds de maïs.

En revanche, les plantules ont été bien soulevées mais les plantes, trop enracinées, ne sont pas suffisamment touchées.

Essai à prévoir en fin d’année

Il faut donc intervenir très tôt avec cet outil, pour détruire les adventices au stade de plantules. Les participants aimeraient voir travailler la houe sur céréales, en fin d’automne ou à la sortie de l’hiver.

Compte tenu du prix d’achat et du débit de chantier élevés, l’investissement dans une houe est envisageable en groupe. Il faut évoquer ce projet avec des cuma voisines, à l’échelle de l’intercuma et lors des réunions de secteur de l’automne, pour évaluer les besoins et les coûts.

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