L’élevage : gros pourvoyeur d’emplois

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L’élevage : gros pourvoyeur d’emplois

884 000 personnes au total dépendent de l'élevage. Cela représente 703 000 ETP.

Le secteur de l’élevage couvre de nombreux emplois : 703 000 Equivalents Temps Plein (ETP) au total, si l’on additionne l’emploi dans les exploitations (312 000) et les autres emplois dépendants, en amont et en aval (391 000).

Les activités d’élevage représentent  3,2% de l’emploi national. Un chiffre qui recouvre les emplois directement liés à la production, 312 000 ETP (415 000 personnes), mais aussi les emplois indirects dont le degré de dépendance à l’élevage est variable. Les emplois très dépendants ou assez dépendants sont évalués à 344 000 ETP ( 417 000 personnes) alors que les emplois peu dépendants représentent 47 0000 ETP (52 000 personnes). Ces estimations ont été calculées  à partir des résultats du recensement agricole de 2010, enrichis des données transmises par les Instituts techniques (IDELE, IFIP, ITAVI). Cette cartographie de l’emploi est un indicateur significatif de l’utilité économique et sociale de cette activité dont la grosse majorité des emplois sont non délocalisables et essentiels à  la vitalité des  territoires ruraux.

291 000 exploitations d’élevage

Dans l’étude sur le sujet réalisée récemment par l’Institut de l’Elevage, l’INRA, France-Agrimer et le CIV,  on apprend que le nombre d’exploitations agricoles qui développent une activité élevage, s’élève à 291 000. 73% de la main-d’œuvre agricole de ces exploitations sont consacrés à l’élevage. Mais les emplois induits sont supérieurs dans les 135 acteurs de l’emploi identifiés en amont de la production agricole (entreprises de santé animale, génétique, matériel et bâtiments…) et en aval (collecte, distribution…). Ainsi, près de 150 000 emplois indirects dépendants des élevages sont situés dans les industries d’aval, principalement les industries de première transformation (abattage-découpe, transformation laitière…).

Si l’on raisonne cette fois, les emplois répartis par filière, on constate que la filière lait de vache arrive en tête avec 238 000 ETP. Beaucoup plus que les filières laitières ovine et caprine. Cependant, la quantité de travail requise pour un volume de lait identique est beaucoup plus importante en brebis (37 ETP/million) qu’en chèvre (21) et surtout en vache (10). Côté viande, les emplois liés à la viande bovine sont les plus nombreux avec 183 000 ETP contre 99 000 pour la viande de porcs et  99 000 pour la viande de volaille. A noter : 42 équivalents temps plein sont nécessaires pour produire 100 t équivalent/carcasse de moutons. Davantage que pour la viande de boeuf (11, 5) la volaille (5,3) et le porc (4, 5).
Enfin, 6% des emplois correspondent aux services publics et parapublics  qui regroupent la recherche, l’enseignement, l’administration, le développement agricole et la représentation professionnelle et syndicale. 6 autres pour cents sont liés à la logistique en amont (transport d’aliments, d’intrants) ou en aval (transport des produits bruts, transformés ou stockage). Et 15 % des emplois concernent les commerces de distribution ayant une activité spécifique tels que les bouchers-charcutiers, les crémiers-fromagers…