Perspectives économiques: investissement et prévisions d’achats sur le premier semestre 2020

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Perspectives économiques: investissement et prévisions d’achats sur le premier semestre 2020

Perspectives économiques des agriculteurs et des cuma sur le premier semestre 2020.

Le premier semestre 2020 s’annonce dans la tendance des prévisions de 2019. Les chiffres font état d’une certaine stabilité dans l’anticipation des achats et aquisitions de matériels agricoles.

Prévisions d’investissement des exploitations agricoles

A 6 mois, le moral économique des agriculteurs est stable au regard des résultats du dernier baromètre économique de la rédaction d’Entraid. Au niveau de leur exploitation, les 500 agriculteurs sondés sont 4 sur 10 à envisager d’investir dans du matériel agricole au cours du premier semestre 2020. Un chiffre relativement stable depuis octobre 2018.

A lire aussi le baromètre d’octobre 2019 : Perspectives économiques: investissement à la hausse

Investissement, prévisions économique des acquisitions et projets d'achats des agriculteurs.

Investissement, prévisions économique des acquisitions et projets d’achats des agriculteurs sur le premier semestre 2020.

Moral économique des agriculteurs

En fonction des productions et des types d’exploitation les chiffres ne donnent pas forcément les mêmes tendances. Individuellement les viticulteurs et les éleveurs laitiers sont ceux qui prévoient le plus d’investissement à titre individuel : 55% des viticulteurs et 45% des exploitations laitières. 42% des exploitations de grandes cultures prévoient d’acquérir du matériel dans les 6 prochains mois, comme 39% des polyculteurs éleveurs. La situation semble nettement plus compliquée par contre pour les exploitations spécialisées en production bovine. Parmi les agriculteurs sondés, 19% d’entre eux prévoient d’investir contre 80%. Un chiffre inquiétant.

Investissement en cuma

Du côté des collectifs, à leur habitude les Cuma paraissent plus dynamiques que les exploitations et sociétés agricoles dans leur prévisions d’investissement. Et de loin. Pour le premier semestre 2020, c’est près de 75% des Cuma qui devraient investir dans des machines et équipements agricoles ; autrement dit, trois Cuma sur quatre. Et ce chiffre est stable depuis janvier 2019. Il n’y a pas besoin de descendre dans le traitement des chiffres sur un croisement type d’exploitation par Cuma pour définir des tendances plus précises. Les chiffres révèlent un tendance d’investissement comprise entre 70 et 80% en fonction des profils et des intentions cuma.

Moral économique des agriculteurs achat machines

intention achat machines agricoles

Top 10 des intentions d’achats de matériels agricoles

Le top 10 des intentions d’achats et d’investissement dans du matériel agricole dans les cuma est légèrement modifié en ce début d’année. Les matériels de travail du sol se cassent littéralement la figure par rapport à janvier 2019 et perdent 10 points (même si cette catégorie de matériel reste la plus plébiscitée). Même constat pour le matériel de récolte du fourrage qui perd 5 points d’intention sur 12 mois pour les tracteurs et et les épandeurs à fumier.

Dans les progressions, les épandeurs à lisiers atteignent 12% d’intention d’achat, les remorques 14%. Stables, les intentions d’achat des semoirs monograine à 9,2%.

  1. Matériels de travail du sol: 28,7% des intentions d’achat, en retrait de 9,3 points par rapport à janvier 2019
  2. Tracteurs: 19,8% (-2,2 points vs janvier 2019)
  3. Récolte des fourrage: 18,9% ( -5,1 points)
  4. Remorque: 14% (+ 2 points)
  5. Epandeurs à fumier: 12,7% (-2,3 points)
  6. Epandeur à lisier: 12,1% (+4,1%)
  7. Semoir monograine: 9,2% (+0,2)
  8. Semoir à céréales: 7,7% ( -0,3 points)
  9. Matériels d’entretien des espaces verts : 7,7 % (-1,3 point)
  10. Technologie : 7,4% (-4,6 points)

Le baromètre économique Entraid

Ce sondage a été réalisé en ligne par la rédaction auprès de 504 agriculteurs en cuma durant le mois janvier 2020. 45% des exploitations sont de type polyculture élevage, 21% en céréales, 15% en élevage laitier, 8% en allaitant et 6% en viticulture. 28,5% des exploitations ont une SAU de 50 à 100 ha, 60% plus de 100 ha, 7% de plus de 300 ha.