À la cuma de l’Entente mellacoise le relais de la gouvernance s’est bien passé. Le président Joël Le Goc, très investi depuis 17 ans, avait annoncé bien en amont son départ. La cuma devait donc préparer son remplacement. Avec la fédération, ses responsables engagent un travail sur l’organisation et la répartition des tâches. Pour autant, personne ne souhaitait prendre la relève. Une personne accepte toutefois de relever ce défi temporairement. Après un an et quelques tensions pas évidentes à gérer, la présidence de la cuma Entente mellacoise était à nouveau vacante. La cuma voit arriver sa troisième génération d’adhérents, les plus jeunes sont motivés à poursuivre avec la cuma mais les occupations personnelles et professionnelles de chacun font que personne ne veut s’engager. La cuma est la plus importante du territoire de Quimperlé et le temps à y passer peut être un frein important.
Relais de la gouvernance : le rôle des candidats au départ
Pourtant, David Goenvic, 34 ans aujourd’hui, ose finalement se proposer. En réalité, sa candidature à la présidence aboutit une réflexion dans laquelle l’échange avec Joël Le Goc a été essentiel. « Je ne me serais pas présenté si je ne m’étais pas bien entendu avec Joël”, J’avais besoin d’être épaulé et je savais que je pouvais compter sur lui », explique le président trentenaire.
Après son élection, les autres jeunes de la cuma ont assez spontanément accepté de se partager les différentes tâches. Pour Joël, David était la personne idéale. L’ancien président observe, en effet, « non seulement son sens du consensus, comme tout président doit avoir, mais aussi parce qu’il ne laisse pas les problèmes s’accumuler et devenir ensuite ingérable. »
Après deux ans, David ne regrette pas son choix. Il le reconnaît pour autant que certaines décisions peuvent être difficiles à prendre. Il cite en exemple notamment des sujets en lien avec les règlements. « Mais je m’entoure toujours du conseil d’administration et nous avançons bien ensemble. »
Avec ses 70 adhérents, la cuma Entente mellacoise (29) génère 400 000 €. Elle dispose d’un bâtiment avec atelier. Employeuse d’un salarié mécanicien et chauffeur elle propose des activités intégrales.
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