La cuma comme moyen d’adaptation de l’exploitation

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La cuma comme moyen d’adaptation de l’exploitation

La cuma a opté pour l’achat d’un semoir de semis direct Horsch Avatar de 12m. (Crédit: S.Neveux)

Dans le Tonnerrois, les exploitations conjuguent hausse des charges des exploitations et nécessité de changements de pratiques. Comment le modèle Cuma peut-il aider?

Les exploitations du Tonnerrois (89) appartiennent à la zone dite «intermédiaire», avec des grandes cultures à faible potentiel de rendement en blé. Entre 2007 et 2019, elles ont vu leurs charges de mécanisation alourdies de plus de 30%. Les postes traction, travail du sol, semis-fertilisation-traitement ont bondi respectivement de 60%, 48% et 80% (OCMECA BFC 2020/21).

Si l’on ajoute à la mécanisation la main d’œuvre, le total représente près de 50% des charges de ces exploitations. Dans le même temps, les changements de pratiques qu’elles opèrent nécessitent des matériels spécifiques et amplifient ce phénomène.

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Dans le cadre du projet 360° Tonnerrois®, le témoignage de la cuma du Val Renard, créée en 2019, a présenté son cheminement. Après la création, le groupe a bénéficié de conseils stratégiques personnalisés sur les coûts et l’organisation globale matériel/traction/main d’œuvre. Le projet initial de semoir direct 6m s’est alors transformé en 12m pour gagner en débit de chantier, le surcoût étant compensé par la réduction des autres postes.

Ainsi, en une année, le partage d’expériences, l’emploi d’un TESA pour les semis d’automne, … sont autant d’expériences formatrices, qui «donnent envie d’aller plus loin» lance le président de la cuma du Val Renard.

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