La location complète le parc de récolte

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La location complète le parc de récolte

La coopérative complète son parc de batteuses grâce à une location.

Dans la Sarthe, la cuma de Tennie moissonne en partie son millier d’hectare annuel grâce à une batteuse de location. Rencontre.

La location de moissonneuse-batteuse trouve sa place à la cuma de Tennie. Depuis son dernier renouvellement, l’activité de récolte de la cuma sarthoise fonctionne en effet grâce à cette solution, en partie. L’engagement consécutif à l’achat d’un tel automoteur est lourd. Il impose une relative visibilité sur le besoin à moyen terme. Or autour de Conlie, siège de la coopérative, un changement du paysage agricole est amorcé. L’élevage laitier historique réduit son envergure, tandis que exploitations se tournent un peu plus vers les grandes cultures. Le président de la cuma Romain Jarry y voit un risque que les agriculteurs soient plus nombreux à s’équiper individuellement pour la récolte.

La cuma loue une batteuse CX 8.80 Smarttrax


« Nous avions deux machines. Nous les avons vendues pour en acheter une seule », poursuit le dirigeant de cuma. Entre quinze et vingt adhérents font appel à la cuma de Tennie pour la récolte des grains. En surface, cela représente 650 ha/an de céréales à paille et colza et environ 400 ha/an de tournesol et maïs. Seule, la new Holland CX 8.90 (avec une coupe de 9 m) de la cuma ne pourrait donc faire face. Lors de son acquisition, en 2020, « nous nous étions posé la question d’acheter la seconde », narre le président. « Mais vu le prix des matériels, on ne peut pas trop se permettre d’avoir deux moissonneuses-batteuses pour cette surface. »

La location de moissonneuse-batteuse a maintenu la réactivité du service

« Nous avions la possibilité de louer la seconde sur quelques années », poursuit le président. Finalement, c’est cette solution qui a donc la faveur des responsables. Ainsi, la cuma dispose pour cette campagne 2023, comme pour la précédente, d’une New Holland CX 8.80 Smarttrax. Moins large avec sa coupe de 7,60 m, elle reste néanmoins comparable à l’autre batteuse avec laquelle elle se partage l’activité. « Le but de l’activité est de satisfaire les adhérents. Il faut contenter tout le monde », souligne Romain Jarry. « En fin de compte l’an dernier, les deux moissonneuses ont réalisé une surface équivalente. »

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