
Agrivoltaïsme en France : de l’antagonisme à la symbiose
Un cadre législatif et réglementaire qui se précise, une volonté gouvernementale en faveur de son développement : l’agrivoltaïsme en France fera sa place dans le paysage agricole. Toutefois, cette activité suscite des questions chez les acteurs agricoles et ruraux, parfois des craintes, des jalousies, voire des oppositions. Entraid Médias a réalisé un travail d’enquête pour lever les zones d’ombre entourant ce sujet. Agrivoltaïsme en France : les aspects juridiques et techniques de ces projets La loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables (Aper) se veut pourtant rassurante. Elle met l’agriculture au centre du concept, l’agrivoltaïsme devant lui apporter un service tangible et mesurable. Cependant, à l’échelle de l’exploitation agricole, des aspects juridiques et techniques demandent à être clarifiés. À celle du territoire, le partage de la valeur générée par l’électricité agrivoltaïque fait débat. Parallèlement, 64 % des agriculteurs considèrent l’agrivoltaïsme comme une opportunité (Source : Baromètre de l’agrivoltaïsme 2025, Sun’Agri x Ipsos). Ceux que nous avons rencontrés parlent d’adaptation au changement climatique et de pérennité économique de leur ferme. Des structures publiques et privées travaillent pour acquérir et diffuser des références, et orienter vers des projets vertueux. Nous faisons la lumière sur les éléments à étudier pour s’engager dans un projet agrivoltaïque. Certaines zones d’ombre subsistent. En les identifiant, cette enquête permet de les appréhender. Dans sa seconde partie, ce guide pratique énergies se penche sur la méthanisation, les toitures solaires et le bois énergie. Quoique plus matures, ces filières doivent s’adapter dans des contextes climatiques et réglementaires changeants.