Quel amortissement en cuma ?

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Quel amortissement en cuma ?

La dotation d'amortissement sera calculée sur l'acquisition du matériel. Il est possible aussi d'amortir le coût de certaines réparations importantes.

La charge d’amortissement d’une immobilisation traduit sa perte de valeur. En cuma, les règles de calcul se basent essentiellement sur l’amortissement linéaire cumulé

La dotation aux amortissements est fonction de trois points prioritaires.

L’usure : les engagements des adhérents vont sécuriser la cuma. Ils lui donne aussi une bonne lisibilité sur l’utilisation prévisionnelle du matériel et donc sur la durée d’amortissement à retenir.

L’usage : de ce point de vue, le règlement intérieur est utile. Il permet de préciser les conditions d’utilisation du matériel susceptibles de le garder en bon état.
L’obsolescence (techniques nouvelles et besoins nouveaux) : plus difficile à anticiper.

En cuma, les durées d’amortissement sont peu souvent modifiées en cours de vie du matériel, mais plus généralement lors du renouvellement en cas de besoin. Des événements significatifs justifiés peuvent cependant conduire à réagir en cours de vie du matériel (avec réaménagement bancaire si nécessaire).

Amortissement linéaire

Dans le cas où aucune politique de renouvellement des immobilisations n’est prévue, la base d’amortissement est la valeur d’achat hors taxe du bien. Autrement dit, l’intégralité de la valeur d’acquisition du bien doit être amortie. Dans les cas les plus fréquents, où il existe une politique de renouvellement des immobilisations, la base d’amortissement est la valeur d’achat du bien. De cette valeur on déduit la valeur de revente prévisionnelle au terme de la durée de détention envisagée. La règle de l’amortissement linéaire cumulé, qui est la plus simple et la plus sûre, est préconisée. La charge d’amortissement est constante. Elle est calculée selon un pourcentage fixe de la base d’amortissement.

Comment répartir une importante réparation ?

Les frais causés par l’entretien et la réparation du matériel ont un impact significatif sur le coût de revient du matériel et par conséquent sur le prix de facturation.

Tout d’abord, il faut anticiper. Pour éviter de grandes variations de coût de revient, il est possible d’anticiper les changements programmés de pièces d’usure dont la dépense est prévisible, ou bien alors de répartir une grosse réparation que la cuma a décidée en amont… La méthode est d’amortir le composant. Par exemple, le renouvellement des becs cueilleurs ou le remplacement des pneumatiques qui s’usent plus rapidement que l’outil lui-même. Il est possible aussi de budgéter des provisions.

Et dans un second temps, il faut répartir ses amortissements. Si la cuma n’a pas pu anticiper une grosse intervention, elle peut répercuter les charges de réparation sur une seule année. Mais cela va faire grimper brutalement les tarifs sur les utilisateurs du matériel lors de la campagne concernée. Si cette décision est adoptée, il conviendra que le conseil d’administration mette en place une nouvelle grille de tarifs, qu’il la communique largement et que celle-ci concerne tous les associés coopérateurs de manière à garantir une égalité de traitement entre eux. Autre solution : intégrer le coût de la réparation dans les immobilisations amortissables.

Exemple de calcul d’amortissement

Un bien a été acheté 15 000 € le 1er janvier 2025 On estime qu’il a une durée d’utilisation probable de 5 ans et qu’à cette échéance il vaudra 3 000 €.
Taux d’amortissement : 1/5 = 20 %.
Valeur résiduelle au bout de cinq ans : 3 000 €
Amortissement annuel pendant cinq ans : (15 000 – 3 000 €) X 20 % = 2 400 €

Source : guide des bonnes pratiques de gestion de la fncuma

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