Une SAS collective pour porter l’activité photovoltaïque

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Une SAS collective pour porter l’activité photovoltaïque

En Haute-Loire, 8 cuma créent une SAS collective pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments.

En Haute-Loire, plusieurs cuma d’un même territoire avaient des projets de bâtiments avec installation de panneaux photovoltaïques. Pour la réalisation de ces projets, elles ont fait le choix d’une solution originale.

Huit cuma du département se sont engagées dans les énergies renouvelables d’une manière particulière. Ces cuma, avec la participation de la communauté de communes du Pays Cayres Pradelles, se sont réunies autour d’un projet photovoltaïque et ont créé en 2021 la SAS Soleil des cuma.

La cuma pour des tarifs intéressants

« La communauté de communes avait déjà une Société d’Economie Mixte Locale (Seml) baptisée Devès ensoleille. Intégrer la communauté de communes à la SAS collective permet de bénéficier de son expérience » indique Hervé Bérard, à la tête de la SAS Soleil des cuma et président de la cuma du Mont Tartas. « En effet, elle permet de mutualiser les achats de panneaux solaires et de bénéficier d’un tarif intéressant. Aussi, de ne pas s’occuper de la mise en place des panneaux. L’existence préalable de la Seml Devès ensoleille a aussi simplifié les démarches pour créer la SAS. C’est aussi elle qui gère toutes les demandes de raccordement auprès d’Enedis. »

Financer des bâtiments cuma

Dans le fonctionnement, la SAS Soleil des cuma achète les panneaux. Elle gère l’installation ainsi que la vente de l’électricité produite. Ainsi, les cuma louent leurs toits à la SAS à un prix annuel fixé en fonction de la surface de panneaux installée.

L’objectif de ce projet est le financement des bâtiments des cuma ainsi que la diversification des revenus avec le versement des dividendes provenant de la production aux cuma. Au niveau technique, des panneaux en production bifaces équiperont la majorité des toitures des bâtiments. Cela permettra d’augmenter la rentabilité des installations tout en conservant un tarif de rachat moyen de 12 centime/kW.

Aujourd’hui, 3 bâtiments de cuma sont déjà raccordés au réseau, 2 sont en attente de production, 2 sont au niveau de la construction de la charpente. La dernière vient de réaliser le terrassement.

Développer l’activité bois-buches

En septembre dernier, la cuma des Trois Monts dans le Puy de Dôme à lancé sa nouvelle activité bois avec l’acquisition d’un combiné scieur fendeur.

Une idée qui est née il y a 2 ans avec la montée en flèche du prix des énergies. « Le constat était que tout le monde a du bois mais personne n’a le temps de s’en occuper » indique Gilles Morel, président de la cuma. Pour cette nouvelle activité, la cuma s’est lancé dans un DiNA « en invitant une cuma voisine avec laquelle nous travaillons beaucoup. Damien Gayet, chargé de mission agroéquipement à la frcuma AuRA, nous a présenté les différents matériels existants. » Un tour de table faisait apparaitre des engagements pour 800 stères/an réparties dans plusieurs cuma. Pour le choix du matériel, la cuma s’est arrêté sur un combiné Rabaud Xylog 600, capable d’accueillir des troncs de 60 cm de diamètre.

D’autres cuma montrent leur intérêt pour l’activité

Pour le fonctionnement, la cuma a embauché un salarié à temps partiel. « Le chauffeur et un responsable par cuma ont été formés à la conduite de la machine. » L’objectif est, bien entendu, d’augmenter le volume de bois travaillé pour fidéliser le salarié et rentabiliser un investissement de 120 000 € subventionné à 50 %. Lors de la présentation du matériel, plusieurs cuma se sont déjà montrées intéressées. Le volume des engagements dépasse aujourd’hui les 1000 stères / an. Les nouveaux adhérents à cette activité sont les bienvenus, avec un impératif : des engagements signés pour adhérer.

Pour plus d’information, retrouvez ces articles sur www.entraid.com

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer