Année après année l’intérêt pour le désherbage mécanique ne se dément pas. En juin dernier, les organisateurs d’une rencontre technique chez Philippe Sauvé le constataient encore. L’agriculteur à Ampoigné avait semé sa parcelle en deux fois. Ainsi les intervenants ont évoqué les spécificités d’une large gamme d’engins, malgré des conditions peu favorables. En effet, 9mm de pluie la veille ont rendu le terrain de démonstration moins optimal. Quelques heures supplémentaires de ressuyage auraient été nécessaires pour des interventions dans les normes.
Le désherbage mécanique est à l’heure de la démocratisation

La roto-étrille (Einböck, 6,40m) de la cuma du Loironnais.
Hervé Masserot, de la Fdcuma53, détaille néanmoins les conseils à propos des réglages et autres précautions d’usage pour chaque outil. Ils portent sur les conditions de semis, la vitesse d’avancement ou encore, le stade de culture… Puis l’animateur machinisme complète avec des indications de débit de chantier et de tarifs. Et les matériels de cuma présents renforcent la touche concrète de l’intervention. Outre la roto-étrille de la cuma du Loironnais, ou les outils de la Riantière, la journée rassemblait trois bineuses 6 rangs, toutes de la même marque mais chacune avec ses spécificités.
La cuma du Vallon présentait la bineuse de conception la plus basique. Celle de la cuma de Denazé dispose en plus d’une caméra de guidage. Le système détecte le rang et ajuste le passage de l’outil en fonction. Enfin, la cuma de la Riantière illustre le choix de la bineuse frontale. Dans cette configuration, le regard du conducteur reste en permanence concentré sur le travail de l’outil. Les représentants de la cuma du Sud de la Mayenne s’en montrent satisfaits. Si la demande augmente encore, ils choisirons instinctivement d’investir dans une seconde bineuse frontale.

La cuma de la Riantière propose notamment une herse étrille (Treffler, 12m) ou une houe rotative (Einböck, 6,40m).