« Il n’y a pas de doute, nous avons déjà payé le parc des expositions de Villepinte », confie Damien Dubrulle, président du syndicat de la machine agricole Axema. À coup sûr, le salon AgriSima 2026 aura donc bien lieu du 22 au 25 février 2026, au parc des expositions de Villepinte, tout près de Paris. Après moulte rebondissements dans l’histoire du Sima, dans un contexte morose pour les filières de grandes cultures, de cultures industrielles et de vigne, et alors que les fabricants eux-mêmes voient leur activité en pâtir, il y aura ce premier AgriSima. « On sent que le contexte agricole peut reprendre. Et la France a besoin d’un grand salon ». Pari(s) tenu.
Salon AgriSima 2026 : ce qui change
Ce nouveau rendez-vous professionnel du machinisme agricole va présenter plusieurs nouveautés. « On est repartis d’une feuille blanche », admet Frédéric Bondoux, président d’AgriSima, ce 09 septembre à Paris.
Premier changement, et pas des moindres, il n’y aura pas que des agroéquipements. AgriSima se veut aussi le salon de tous les agrofournisseurs. Seront donc présents des exposants proposant des solutions d’engrais, phytosanitaires, et de semences, notamment.
Et le salon se voudra toujours tourné vers les filières de grandes cultures, de cultures industrielles et de polyculture élevage. « On n’achète plus une machine, dit le Président du salon, on achète une solution au regard d’une stratégie ». AgriSima investit donc dans l’élargissement de son spectre.
Le machinisme, encore et surtout
Mais l’agroéquipement reste le cœur du salon, avec 70 % des exposants promis dans cette veine. Sans compter que le concours des innovations AgriSima Awards sera organisé, et même plus ouvert. « On va aller chercher aussi les preuves de concept, même si ce n’est qu’au stade de l’étude expérimentale ». Les grandes écoles pourront aussi participer.
Plutôt malin, trois mois après la présentation de nombre d’innovations lors du salon Agritechnica. « Et justement, ces nouveautés et lancements seront visibles en exclusivité en France juste après sur l’AgriSima », argumente Frédéric Bondoux. De cette façon, le salon compte aussi « valoriser » les dernières innovations.
Un hectare d’expertises autour de six thèmes
L’autre grande nouveauté est l’introduction de six pôles experts, répartis dans les quatre halls du salon (4, 5A, 5B et 6), et prenant quelque 10 000 m² de surface. C’est l’hectare d’expertise réparti en grandes cultures, élevage, technologies, énergie, territoires et campus. « L’objectif sera de donner du répondant, du concret, avec des experts, des agriculteurs qui animeront, autour de conférences et d’expositions ».
Les instituts techniques et les différentes fédérations professionnelles y participeront. Une grande ambition pour le salon, qui investit là encore beaucoup d’énergie. Jusqu’à proposer des conférences internationales.
Plus de convivialité pour le salon AgriSima 2026
C’est un autre aspect de ce genre de grands rendez-vous auquel l’AgriSima s’attaque. « Nous voulons plus de convivialité. Il y aura des cafés et restaurants dans chaque hall. Nous proposerons aussi un espace convivial d’attente avec des boissons aux visiteurs qui seront présents en avance avant l’ouverture du salon, de 7h à 9h, chaque matin ». Les soirées professionnelles ne sont pas oubliées. Un rendez-vous « au pub » sera proposé aux salariés des marques et des concessions pour se rencontrer.
AgriSima a l’ambition de réunir quelque 200 000 visiteurs durant les quatre jours du salon. Le prix de l’entrée visiteur du salon AgriSima 2026 est fixé à 16 euros. Le salon poursuit aussi des efforts financiers importants en annonçant baisser de 30 % les prix pour les exposants. Il attend encore de remplir ses espaces, proposés à la location jusqu’à fin octobre.
Quelque 600 exposants sont attendus pour proposer leur savoir-faire durant ces quatre journées concomitantes au Salon international de l’agriculture. Ou « monter » à Paris, plutôt deux fois qu’une.
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