Le 4 avril à Yffiniac, la cuma Armor buches broyait du branchage. Dans le cadre d’une démonstration qu’elle organisait avec la fédération des cuma de Bretagne, elle a mis à l’œuvre le broyeur Seppi M B20. Les adhérents présents à cette première nationale ont ainsi observé quelques différences par rapport à leur outil actuel. Tout d’abord, le broyeur du constructeur italien accepte des bois de plus gros diamètre. C’est donc un point qui facilite la préparation des chantiers.
Le broyeur de branches Seppi M B20 pour la première fois en France
Les ameneurs du broyeur B20 se montrent également plus agressifs. Ainsi, la machine en démonstration atteint un débit de chantier supérieur à celui du broyeur habituel de la cuma, d’un tiers environ. Enfin, les agriculteurs présents observent que l’accès au rotor est facilité par l’ouverture hydraulique du rouleau supérieur.
Le rouleau supérieur de l’outil se relève hydrauliquement. Le broyeur B20 traite des branches jusqu’à 20 cm de diamètre.
Un entretien important sur le broyeur de branches actuel
La cuma Armor bûches réalise sa cinquième campagne de broyage de branches. C’est avec un matériel Serrat qu’elle a initié cette activité et le premier constat est que le produit obtenu satisfait les adhérents. La qualité de travail de son broyeur Serrat est au rendez-vous. En revanche, la cuma observe deux principaux inconvénients. D’une part il se limite à des diamètres de branches jusqu’à 10 ou 12 cm. D’autre part, le changement des couteaux est une tâche fastidieuse. L’opération revient toutes les 50 à 60 h de fonctionnement et elle prend 8 h de main-d’œuvre.
Avec un boulon par couteau, le changement des jeux est rapide.
Vers un projet de renouvellement
Sur le broyeur Seppi M en démonstration, le changement des couteaux est beaucoup plus rapide avec un boulon par couteau. En revanche, les responsables mesurent qu’une démonstration n’est pas suffisante pour apporter toutes les réponses, par exemple à propos de la durée de vie de ces pièces. La cuma Armor bûches a néanmoins plutôt été séduite par ce matériel et pourrait engager une réflexion sur l’investissement. Avec un débit de chantier autour de 15 à 25 m3/h, et parce qu’il facilite la préparation des andains de branches, cet outil qui se commercialise aux environs de 95 000 € pourrait contribuer au développement de l’activité.
Pour le paillage des cochons, Stephane Rouxel, utilise du bois broyé avec le matériel de la cuma Armor bûches.
La fédération des cuma de Bretagne et la cuma Armor bûches ont organisé une démonstration de broyage de branches avec le constructeur Italien Seppi M, jeudi 4 avril à Yffiniac.
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