1 / Une station de triage du grain
L’Union des cuma du Pays d’Ancenis (Loire-Atlantique) a investi dans une station de triage du grain. Objectif : se réapproprier la production de semences paysannes avec des outils performants tout en limitant les coûts. Elle comprend deux équipements de chez CI2T.
D’une part un trieur rotatif TM4000. Débit réalisé d’environ 10 t/h avec blé, orge, vesce, colza, tournesol, sarrasin. Il sépare également les mélanges blé/pois/féverole, blé/féverole, triticale/pois et triticale/féverole. D’autre part un trieur alvéolaire, pour enlever la vesce du blé, du triticale ou du colza, débit d’environ 1 t/h.
Points positifs : débit et simplicité de mise en place, efficacité des deux machines.
Points d’amélioration : support de big bag à créer, achat de nouvelles grilles.
Prix d’achat : 109 000 € HT – Subvention FranceAgriMer de 50 %. Coût horaire pas encore établi.
2 / Des dents pour le semis direct
La cuma du Meugon (Maine-et-Loire) a opté pour un semoir à dents Simtech T-Sem, d’une valeur de 50 520 €. Il sème en direct environ 200 ha/an, pour un prix facturé de 15 €/ha.
Caractéristiques : dent vibrante portant un soc en T inversé, deux trémies, largeur de 4,80 m (repliable), rouleau arrière, herse niveleuse à chaîne lourde, distribution pneumatique.
3 / Moisson en deux temps
La cuma Ineauva (Vendée) souhaite moissonner en décalé, avec une fauche préalable. Elle a choisi pour cela une coupe andaineuse à tapis Honey Bee, avec centrale hydraulique intégrée. L’activité lancée en 2021 prévoyait 120 ha/an, la surface réalisée en 2022 atteint 200 ha, avec un prix de revient (en chantier complet) de 70 €/ha, débit moyen : 3 ha/h.
Investissement : 60 840 €, PCAE à hauteur de 40 %.
Points positifs : intérêt pour céréales sous couvert, lentilles, sarrasin, lupin, colza, porte-graines, optimise la maturité des récoltes, augmentation du débit de la moissonneuse.
Point de vigilance : conduite spécifique avec chauffeur attitré, positionnement des andains pour la moisson avec pick-up.
4 / Épandage sans tonne
La cuma de l’Auxence (Loire-Atlantique) cherche à valoriser les lisiers plus rapidement sur les parcelles sans trop marquer les sols. Elle a acquis un équipement d’épandage sans tonne, comprenant : un groupe de pompage Bauer de 153 ch pour 270 m3/h (aspire le lisier dans la fosse pour le refouler dans un tuyau en direction de la rampe), et une rampe à pendillards Armor de 12 m, débit moyen 100 m3/h.
Investissement : 124 000 €, PCAE à hauteur de 40 %.
Points positifs : débit de chantier intéressant, valorise les effluents d’élevage au printemps en diminuant l’achat d’engrais.
Point de vigilance : distance entre la rampe et la fosse.
Pour ne pas trop marquer le sol au printemps.
5 / Destruction rapide des couverts
La cuma de l’Ineauva (Vendée) a investi dans un rouleau Faca de 9 m de large, pour détruire les couverts rapidement. Ce modèle Bonnel Écorouleau avec un équipement frontal et un double équipement arrière représente un investissement de 27 000 €, PCAE à hauteur de 40 %. Surfaces réalisées : 381 ha à 10 €/ha en 2021 (incluant provision pour entretien), plus de 770 ha en 2022, débit jusqu’à 10 ha/h (suivant les parcelles), pour une consommation de 3,5 l/ha.
L’élément frontal peut s’utiliser seul.
Points positifs : utilisable en simple avant en 3 m, ou en combiné avant & arrière en 9 m, comprend un double rouleau hacheur à lames, remplace le broyeur sur les couverts et résidus de récolte dans certaines conditions.
Points de vigilance : agresse légèrement le sol, sensible à la casse vu les vitesses d’avancement.
6 / Un aérateur pour les andains humides
La cuma de Chavaignes (72) s’est équipée d’un aérateur d’andains Teagle Super TED 211. Objectif : reprendre les andains de pailles humides lors d’une année pluvieuse, et les aérer pour faciliter le séchage et presser dès que possible. Caractéristiques : largeur de 2,20 m ; râteau de 8 barres comprenant 68 doubles dents ; poids : 795 kg, vitesse avancement : 7-8 km/h ; débit de chantier : 20 à 25 ha/jour.
Reprendre plus vite le pressage après l’averse.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :
- 10000 agriculteurs à la retraite d’ici 2029.
- Éleveuses vendéennes et cumistes: un combo gagnant.
- S’installer en cuma: “que du plus!”
- Le salarié de la cuma, un potentiel futur installé.
- Les cuma prêtes à relever le défi du renouvellement des générations.
- Le renouvellement des générations dans une cuma, ça s’anticipe !
