Néonicotinoïdes : l’indemnisation des pertes de rendement arrive

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Néonicotinoïdes : l’indemnisation des pertes de rendement arrive

Le ministre de l'agriculture a annoncé une indemnisation de 41 €/t de betterave atteinte de jaunisse.

Les betteraviers français qui ont subi des pertes de rendements liées à la jaunisse seront indemnisés à hauteur de 41 €/t, le coût de production de la racine.

Chose promise, chose due. Face aux quelques milliers d’hectares de betteraves atteintes de jaunisses en 2023, le gouvernement a annoncé le 8 décembre 2023, une indemnisation de 41€/t prévue pour les planteurs de betteraves. Cette indemnisation pour la jaunisse de la betterave est réservée aux agriculteurs ayant subit des pertes de rendements cette année.

Un engagement du gouvernement

Ce plan fait suite à l’interdiction d’utiliser les néonicotinoïdes dans l’enrobage des semences en février 2023. Pris au dépourvu, le gouvernement, pour les rassurer, s’est engagé à les indemniser les betteraviers en cas de pertes de rendements liées à la maladie de la jaunisse. Car à cette date, les agriculteurs avaient déjà prévues leurs semis et s’étaient déjà engagés avec leurs sucreries grâce à des contrats.

Pour cela, le dispositif s’appuie sur plusieurs conditions individuelles. D’abord, chaque agriculteur devra utiliser les références de production sur la période 2017-2019. Ces rendements 2023 seront alors décotés de 10 à 15 %.

Indemnisation pour la jaunisse de la betterave : jusqu’à 41 € par tonne perdue

Si l’indemnisation est possible, le betteraviers pourra recevoir jusqu’à 41 € par tonne de betteraves atteintes de jaunisse. Soit le coût de production de la betterave cette année. « Les paiements seront envoyés d’ici l’été 2024 », affirme le gouvernement dans un communiqué de presse.

Pour la prochaine campagne 2024, le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau a amandé le PNRI, plan de recherche pour lutter contre la jaunisse. Il est ainsi prolongé de trois ans avec un budget supplémentaire de 4 millions d’euros. Et d’ajouter,  » l’Etat est au rendez-vous de ses engagements. La filière betterave et sucre doit demeurer cette filière d’excellence, profondément ancrée dans les territoires où sont implantées ses 20 usines de production. »

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