Quand la cuma s’installe dans la construction du projet

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Quand la cuma s’installe dans la construction du projet

Après la transmission, les éleveurs s’appuient toujours sur les services de la cuma.

La cuma de la Chevrolière a saisi l’opportunité d’être actrice du dynamisme agricole local. Elle a apporté un soutien technique à l’installation d’agriculteurs qui compteront naturellement sur elle.

La municipalité de Pont-Saint-Martin, en Loire-Atlantique, s’est investie dans la reprise du Gaec de la Moricière, une exploitation de la commune. Les cédants adhéraient à la cuma de la Chevrolière. Ils ont conseillé à la mairie de la solliciter pour qu’elle apporte un appui technique dans la sélection des repreneurs. C’est naturellement que le président et le secrétaire de la cuma se sont rendus aux quatre réunions qui ont permis de repérer et d’évaluer les projets de reprise. « Le rôle de la cuma va bien au-delà de la simple prestation de service. Elle se doit de participer au dynamisme agricole de son territoire », justifie le président, Guylain Clouet.

Sans hésitation, la cuma a pris part au processus de reprise du Gaec

Anne-Sophie et Charles sont les porteurs du projet finalement retenu. Habitant Bouaye depuis neuf ans, l’opportunité d’installation sur cette ferme à 10 km de chez eux leur permet de garder l’ancrage territorial déjà constitué. La proximité de la ferme avec Nantes, son positionnement sur un axe routier majeur, sa visibilité depuis la route et ses 160 ha leur permettent d’imaginer une activité fondée sur l’autonomie fourragère et la vente directe.

Au cours du processus, ils étaient venus à la rencontre de la cuma pour connaître son fonctionnement. Tout aussi naturellement, la cuma est revenue les voir à l’issue du processus de reprise de l’exploitation, afin de poursuivre les échanges. Le couple connaissait donc le principe de la cuma. Ils ont même construit leur projet avec. En effet, elle fait partie intégrante de leur système. Aujourd’hui, elle leur permet des économies en termes d’investissement en matériel et de temps.

La cuma de la Chevrolière fait partie intégrante de leur système

De plus, la coopérative est pour eux une connexion avec bon nombre d’agriculteurs locaux. Ces nouvelles relations sont précieuses, notamment à travers tous les échanges et conseils techniques que les salariés et les adhérents de la cuma peuvent leur apporter. Anne-Sophie et Charles font appel à la cuma de la Chevrolière pour des services complets (chauffeur + travaux) de fauche, andainage et pressage. Finalement, l’intégration du couple à la cuma s’est très bien passée. Charles est présent à toutes les réunions hebdomadaires et mesure bien l’importance de l’implication dans le collectif.

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