Pour débuter le bilan conjoncturel de 2025, commençons par la production végétale. Cette dernière a globalement connu un net rebond cette année. Cela est notamment dû à des conditions climatiques favorables. Au niveau céréalier, la production atteint les 62,9 millions de tonnes, soit une hausse de 16% par rapport à 2024. +29,8 % pour le blé tendre et +21,4 % pour l’orge. Concernant le maïs, lui, il est en baisse. -10% pour le maïs grain du fait des fortes chaleurs estivales ayant pénalisé les rendements.
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Côté oléagineux et protéagineux, la production a augmenté de 10,8 % avec près de 6,5 millions de tonnes. On note une augmentation de 17,5 % du colza et une baisse de -3% et -2,9 % pour le tournesol et le soja. La récolte de protéagineux a progressé de 18,9 %, soutenue par une hausse des surfaces cultivées et des rendements élevés
Une récolte mi-figue mi-raisin pour les fruits, légumes et vins
La récolte viticole ne se relève encore pas. Elle est même en net recul (– 16 %) par rapport à la moyenne quinquennale 2020-2024. Seuls les vins AOP affichent une progression de 9%.
L’abricot a fortement augmenté (+ 24 %) après la faible récolte de 2024, tandis que la production de la pêche, de la pomme et de la fraise est en repli.
Concernant les productions de légumes. Le concombre connaît une forte augmentation (+10 %), tout comme le melon, la carotte et la laitue.
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Un bilan conjoncturel 2025 difficile pour la production animale
La production bovine a diminué de 3,5 % en têtes (et de 2,6 % en volume). Les abattages d’ovins ont reculé de 8,4 %. À savoir que les cours de ces viandes atteignent des niveaux records, grâce à une offre limitée. Si ces deux secteurs sont en difficulté, la production porcine et de volailles s’en sortent.
La production de porcins connaît une légère reprise (+0,5 % en tête) après quatre années de recul. Leur consommation repart à la hausse (+2,3 %). Les cours des porcins reculent par rapport à 2024, mais restent à un niveau élevé.
La production de volailles de chair progresse modérément (+0,5 % en tête). La consommation de volailles continue de progresser, surtout pour le poulet de chair.
Concernant la production d’œufs. Elle est stable, mais leur prix augmente fortement (+39 % sur un an). Enfin, la collecte de lait de vache progresse légèrement (+0,5 % sur un an) malgré une baisse de la consommation de produits laitiers, notamment le beurre et le lait conditionné (-3,1 % et -3,8 %).
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