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Décarboner pour s’adapter
Les effets du changement climatique inquiètent 86 % des agriculteurs quant à la viabilité de leur ferme, d’après « La Grande Consultation Agricole » menée par l’association The Shift Project en 2024. Une crainte que corrobore la hausse spectaculaire des dépenses d’indemnisation et de gestion des crises agricoles liées aux aléas climatique. Quasi inexistantes en 2013, elles avoisinent les 500 millions d’Euros en 2021 et 2022, dates des derniers relevés selon l’estimation des dépenses publiques liées aux crises agricoles en France entre 2013 et 2022 – Institute for Climate Economics, février 2024. Décarboner, oui… mais pas seuls Pourtant, difficile pour le monde agricole, qui émet plus de carbone qu’il n’en stocke, de prendre le taureau de la décarbonation par les cornes. Le secteur manque de capacité d’investissement pour assumer les changements de pratiques nécessaires. Ainsi, favorables à émettre moins de gaz à effet de serre (GES), 81 % des agriculteurs ne le font pas, invoquant un frein financier. Décarboner l’agriculture mériterait de ne pas peser sur eux seul, car cela porte des enjeux alimentaires, sociétaux et environnementaux. Décarbonation 2025 : ce que vous faites, ce que vous pourriez faire La décarbonation suscite de nombreuses questions. Dans ce Hors-Série, nous en avons sélectionné parmi les plus marquantes. Avec l’objectif d’y répondre et de donner des pistes pour avancer. Retrouvez aussi deux témoignages d’agriculteurs inspirent. Ils ont adopté des pratiques pour gagner en autonomie et en rentabilité. Bénéfice collatéral : une empreinte carbone diminuée, ou même négative. Une voie où s’articulent atténuation des émissions de GES, adaptation au désordre climatique et résilience technico-économique existe. Curieux de tout savoir sur les grands enjeux de la décarbonation en 2025 ? Plongez dès maintenant dans notre hors-série du mois de novembre 2025. Envie de feuilleter notre hors-série en version papier ? Rendez-vous sur notre boutique en ligne pour vous abonner aux éditions Entraid Médias et recevoir chaque nouvelle parution sur votre support préféré !
Entraid magazine novembre 2025
Travailler ensemble autour des machines. Depuis 50 ans, Entraid fait « remonter » et diffuse les initiatives de terrain des agricultrices et agriculteurs en cuma (et au-delà). Informer sur la recherche de solutions économiques et humaines, c’est tout l’ADN de l’équipe. En novembre 2025, pas de citrouille, pas de sort, mais des histoires d’hommes et femmes qui font avancer ensemble leurs exploitations, malgré les doutes, malgré les vents contraires. Nous choisissons de mettre l’accent sur les solutions, le fruit du travail agricole collectif. Le travail agricole collectif : l’entraide au premier plan À retrouver, le retour d’expérience de la cuma de maraîchage de Saint-Genouph, près de Tours, qui teste avec succès une bineuse de précision. Ou encore l’implication des cuma de Loire-Atlantique dans le repérage des agriculteurs en difficulté. Et bien sûr, le « portrait du mois » avec la cuma landaise de Heugas, à la croisée des chemins, et aux mains d’une équipe pleine d’humour et d’énergie. Tout n’est pas rose… mais on parie sur l’humain. On vous invite à découvrir notre dossier sur le décompacteur. Cet outil qui passe en profondeur sur les sols revient à la mode. Curieux de tout savoir sur les grands enjeux agricoles de novembre 2025 ? Plongez dès maintenant dans l’édition numérique de Entraid Magazine du mois de novembre 2025. Envie de feuilleter notre magazine en version papier ? Rendez-vous sur notre boutique en ligne pour vous abonner aux éditions Entraid Médias et recevoir chaque nouvelle parution sur votre support préféré !
Agritechnica 2025 : innovation et autonomie en marche
Agritechnica est de retour en 2025 à Hanovre en Allemagne. Le grand salon allemand du machinisme agricole se tient du 9 au 15 novembre. Pour cette édition baptisée « Touch Smart Efficiency », la DLG (société organisatrice d’Agritechnica) affiche trois objectifs : améliorent l’efficacité, la durabilité et la productivité grâce aux nouvelles technologies. Les nouveautés et tendances à Agritechnica 2025 Avec plus de 2 600 exposants et 400 000 visiteurs attendus, Agritechnica reste le baromètre mondial de l’innovation agricole. Cette année, les constructeurs privilégient des technologies utiles et maîtrisables : robots de désherbage autonomes supervisés, tracteurs électriques à recharge rapide, hybrides diesel-électrique plus économes. De nombreuses nouveautés côté tracteur sont attendues comme, par exemple : Alentix, le nouvel épandeur d’engrais haut de gamme Kverneland La tonne à lisier de Samson PG II Genesis 15 Le semoir direct Novag T-ForcePlus 750 Le rouleau hacheur Gravo de Köckerling Fendt 1000 Vario Gen 4 JCB Fastrac 6000 Le Casei IH Steiger 785 Quadtrac Des innovations encore coûteuses, mais déjà opérationnelles. Autre temps fort : le palmarès de l’innovation d’Agritechnica 2025. Retrouvez aussi nos tops et nos flops de l’édition 2025. Une journée dédiée à la France Mercredi 12 novembre 2025 est une date à retenir ! Agritechnica va mettre à l’honneur la France, mais aussi le Canada et la République tchèque. Les visiteurs français bénéficieront d’une entrée gratuite, tandis que les exposants sont invités à s’assurer de la présence, sur leurs stands, d’au moins une personne capable de communiquer en français. En 2023, le salon avait accueilli 7 324 visiteurs venus de France.
Femmes agricultrices : c’est pas gagné !
On ne va pas se mentir : la féminisation de l’agriculture n’est pas vraiment en marche. Les agricultrices, rencontrées dans le cadre de notre dossier de septembre 2025, nous ont racontées que ce ne sont pas tant les agriculteurs, pris un à un, qui freinent le processus. C’est plutôt le « cadre ». Tout l’écosystème pensé pour un agriculteur d’un mètre quatre-vingt-cinq et quatre-vingt-dix kilos, formé à la reprise depuis son enfance par ses parents, sa coop et sa femme qui assurent la logistique à l’arrière-plan, et le syndicat pour aller représenter ses intérêts. Dans les champs, les agricultrices doivent redoubler d’efforts Pour tous les autres, y compris les femmes, c’est deux fois plus compliqué de monter dans un tracteur trop grand, de manipuler des matériels trop lourds, de convaincre des banquiers (et des banquières) et des assureurs qui considèrent que hors de ce cadre, « c’est risqué ». Les maires et les vendeurs qui ne vous regardent pas dans les yeux « parce qu’ils n’ont pas l’habitude ». Donc oui, les femmes que vous allez rencontrer dans ce dossier sont, globalement, des forces de la nature. Pour « prendre le volant », elles travaillent avec le soutien de nombreux collègues, amis et compagnons agriculteurs. Il faut bien ça pour faire bouger les choses. Retrouvez les portraits de Manon Ruffy, Margot Morisot, Amélie Guillot et Cécile Tardieu. À travers leurs témoignages, elles nous ouvrent les portes de leur quotidien d’agricultrices en France mais aussi les difficultés matérielles rencontrées, les freins administratifs, regards parfois condescendants… Elles racontent les défis qu’elles ont dû relever pour trouver leur place dans un univers encore largement pensé au masculin. Les agricultrices partagent aussi leur vision du futur. Leurs projets et les changements qu’elles jugent indispensables pour l’avenir de leur métier.
Moissonneuses-batteuses 2025 : combien faut-il investir pour un modèle conventionnel ou hybride ?
Musique ! Les sorties de modèles se suivent, et ne se ressemblent pas tout à fait. Dans notre nouveau dossier des Rayons X dédié aux moissonneuses-batteuses conventionnelles et hybrides, nous avons choisi de calculer les coûts de détention de deux stars de la moisson en cuma pour lesquelles nous disposons d’assez de données et qui sont sur le marché : les Claas Trion 650 et New Holland CR 8.90. Nous les avons complétées de deux coûts moyens correspondants aux technologies disponibles et représentées en Cuma. Car le jeu du remplacement des gammes, notamment cette année chez Case IH et John Deere, nous contraint à nous focaliser sur ce qui est disponible et acheté en Cuma. Ce qui permet aussi de vous délivrer des avis d’utilisateurs qui applaudissent, ou pas. Moissonneuses-batteuses conventionnelles et hybrides : comparaison des coûts en 2025 Allegro. Les fabricants et concessionnaires jouent leur partition à un gros rythme. Si les prix d’achat montent dans les aigus, les technologies figurent sur des répertoires bien différents. Dans notre dossier, nous chiffrons à plus de 100 000 € l’écart en coût de détention sur 8 ans entre une machine à secoueurs et une non conventionnelle. L’hybride ou l’axiale a intérêt à prouver sa différence dans le débit de chantier. Et justement, nos simulations prouvent qu’à l’hectare, les machines jouent des partitions pas si éloignées les unes des autres. Dans les prestations de moissons, préférez l’éco à l’echo. Pour mieux saisir l’air qui se joue autour des machines, nous vous offrons quelques clés pour comprendre les enjeux assuranciels, bancaires et énergétiques. Il vaut mieux saisir l’ambiance du moment. Pour en savoir plus, retrouvez nos simulations réalisées sur les dernières catégories de matériels parues dans les Rayons X. Ainsi que sur notre simulateur en ligne entièrement gratuit. À vous de jouer.






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